EMILIO CRISPO
JOURNAL D’UN ANGE
LA-HAUT ON NOUS VEUT VIVANTS
"A tous ceux qui ont besoin d’un minimum de réconfort pour continuer à croire, et à tous les incrédules qui ont même besoin du plus petit doute pour commencer à sortir de leur indifférence".
« Si je ne vivais pas, cette plume ne bougerait pas d’un
millimètre, sinon pour écrire les bêtises qui passent ordinairement
par la tête, sur la douleur, la nostalgie, le désespoir, la résignation.
Alors que je suis joie, exaltation, sérénité, béatitude,
certitude. Pourquoi ces belles conditions devraient-elles provoquer votre souffrance?
Par envie? J’ai quitté la terre, mais je n’ai quitté ni
vous, ni mes amis. Dieu m’a rappelé de la vie terrestre, mais
Il m’a donné la vie éternelle. Il ne m’a pas privé d’affection,
et je peux vous atteindre quand et comme je le veux.
Il y a beaucoup de moyens pour communiquer avec les êtres chers passés à une
vie meilleure, et le nôtre me semble l’un des plus originaux. Je
ne crois pas qu’il y ait eu, ou qu’il y ait, d’autres expériences
semblables. Ceci est possible grâce au lien fort qui existe entre nous
et surtout, au consentement affectueux du Seigneur qui permet de réaliser
ce miracle. (7 juin 1996)
Là –haut on nous veut vivants.
C’est cela exactement, voilà l’objectif vers lequel nos énergies
tendent, et voilà le message à transmettre aux lecteurs. La connaissance
est un bien inestimable, surtout si elle conduit à Dieu. Mais la sagesse
est un privilège plus haut encore, car elle naît de l’humilité qui
nous laisse conduire par Dieu à la connaissance des choses, et nous
permet d’y reconnaître Son signe, Son projet pour nous en faire
rendre témoignage, et faire part aux autres de toute Sa grandeur. …
Regardez bien autour de vous, ne vous abandonnez pas aux analyses superficielles,
et suivez les conseils de l’intelligence sans négliger ceux du
cœur. Cherchez le rayon de lumière, et vous remonterez à la
source. Et surtout invoquez sur vous l’Amour de Dieu afin qu’Il
vous rende conscients du don qu’Il m’a confié pour vous
le transmettre.
Je vous souhaite d’en jouir pour toujours. (13 septembre 1998)
traduit par Adriana d'Innella